Une infernale coutume : les « Correfocs » *: diablotins en transes et cascades de brandons
(* ou « les feux qui courent »)
Un spectacle impressionnant, aussi incandescent qu’assourdissant, et qui doit remonter à la nuit des temps, que, toutes lumières de la ville éteintes, cette parodie satanique de l’Enfer, animée par des groupes bondissant et virevoltant, déguisés en rouges diablotins, fourches en main, brandissant torches et piques de feux d’artifice, au milieu de pétards et de volutes de fumée, entourés d’une foule à la fois fascinée et craintive.
Ce sont les « Diables i Bruixes* del Ribéral », de Baho, qui avaient bien voulu venir pour cette semaine festive témoigner avec éclat de la survivance de cette vieille coutume catalane.
(* sorcières)