Une cérémonie religieuse bien ancrée

Voici comment est décrite par Marcel Leguiel cette émouvante cérémonie du matin de Pâques, encore pratiquée :  » les deux cortèges quittaient l’église par des voies différentes ; l’un accompagnait la belle satue du Christ réssuscité, l’autre la satue d’une vierge encore recouverte d’un grand voile de deuil. Les deux cortèges se rencontraient ….la vierge vêtue de noir que portaient des jeunes filles pratéennnes s’inclinait par trois fois devant la statue du Christ.. ..d’un coup de baguette (était oté) le voile noir qui recouvrait Notre Dame, et la vierge de Pâques apparaissait dans toute la splendeur de sa robe immaculée aux fines broderies, et dans tout l’éclat de son diadème et de son collier orné de pierres précieuses, tandis que les participants ….entonnaient les accents du Regina Coeli ; . les deux cortèges fuisionnaient pour remonter à l’eglise paroissiale en chantant des hymnes d’allegresse ».
Et c’est encore ainsi que, ce matiin de Pâques , chaque statue a pris place de part et d’autre du maître- autel de l’église paroissiale des Saintes Juste et Ruffine.