(à votre attention : pour une information plus complète sur le déroulement et le sens de cette « Journée de l’Ours », il n’est pas sans intérêt de se reporter notamment aux articles des années précédentes : 7 et 8/2/20015 et 7/2/2016)
LE DECOR ET LES INTERPRETES
On sait que c’est du Fort Lagarde (reconstruit par Vauban, en haut à droite de la vue), perché au-dessus du village que la troupe des protagonistes de ce rituel multiséculaire , fin prête et accompagnée de curieux, se dirige sur le village : les Ours bien sûr, héros du jour, et leur cercle rapproché, les Chasseurs, et les Barbiers ..
Rappelons la signification et l’origine de cette coutume :
« Ces traditions, autrefois répandues un peu partout en Europe, se perdent dans la nuit des temps ; cette fête marque le rite païen du passage de l’hiver au printemps, et du monde sauvage, inquiétant et dangereux à un monde civilisé, le retour des travaux des champs et à cette nature de nouveau domestiquée. La Fête de l’ours est une métaphore de ce passage du sauvage au civilisé. La première référence écrite en Catalogne à Barcelone, remonte à l’année 1444. Ces fêtes de l’ours ont marqué de leurs empreintes toute la chaîne des Pyrénées, chaque vallée, chaque ville en faisant une version ayant ses particularités. Alors que dans des villages voisins des Pyrénées Orientales beaucoup de « Fêtes de l’Ours » ont disparu à cause d’interdictions préfectorales, suite à des accidents, ou sont tombées en désuétude. Les trois villages que sont Arles sur Tech, Saint Laurent de Cerdans et Prats de Mollo, ont su faire en sorte que la tradition se perpétue surtout grâce à l’implication des jeunes, et soit toujours très vivace, chacune étant particulière à son village. » … « la candidature auprès de l’UNESCO afin d’inscrire l’ensemble de ces fêtes sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’Humanité suit son cours » (extrait d‘un article paru dans le N° 133 de l’Arbre Mentider , la gazette locale, dont ont été en outre ici reproduites la plupart des photographies).